Rappel du premier message :Peu de gens ici me connaissent. Certains me détestent, voient en moi la manifestation physique de l'oligarchie, de l'autorité pestilentielle et vomitive d'un amoureux cynique de l'éducation. D'autres peuvent apercevoir en creusant un peu une once de bonne volonté, mêlée à un humour approximatif mais un tant soit peu réfléchi. Mais surtout, ils pourront y découvrir une réelle passion pour le savoir et les relations humaines.
Revenons-en au commencement.
En revenant nostalgiquement sur ce bon vieux jeu qui a vu ma jeunesse défiler lentement, un beau soir d'été, je suis hasardeusement tombé sur cette université. D'apparence très attirante, j'ai de suite voulu en apprendre davantage sur cette dernière. Cette volonté première qu'a eu son créateur de mêler le jeu et le divertissement chronophage lié à l'épanouissement de la procrastination à l'éducation et au savoir m'apparaissait extrêmement intéressante. Sans m'étaler, je peux aisément dire que l'exercice de professeur virtuel m'enchantais. J'y voyais pour moi une opportunité de découvrir les joies de l'enseignement, avec des élèves un minimum attentifs que je pouvais intéresser via mes cours. Ce savoir que je pouvais divulguer modestement mais sûrement servirait probablement à ces élèves, qu'ils aient à passer le baccalauréat ou bien le brevet des collèges. Je parle de savoir, parce que ce que je comptais enseigner ici, ce serait l'histoire, la géographie, la poésie, etc.
Après quelques temps, je pu commencer à donner des cours sur l'Université Universelle. C'est donc avec un plaisir inouï que j'eus l'occasion d'évoquer les totalitarismes, les camps d’extermination, ou encore ce fameux cours en trois parties sur la guerre froide. J'arrivais à intéresser quelques élèves qui, j'en suis certain, n'oublieront jamais quelques dates ou noms appris avec moi. Cette petite lueur dans leur yeux me comblait de bonheur.
Je trouvais que cette université avait un énorme potentiel. Je me suis hélas rendu vite compte que le projet initial ne pouvait pas aller bien loin. Après une légère affaire concernant quelques élèves, et avec l'impression de ne pas être écouté par les personnes mêmes qui portaient ce projet, je décidai de me retirer.
Après quelques mois d'absence, et dans un ultime moment d'ennui, je me suis dit qu'il serait peut-être intéressant de voir ce qu'il pouvait bien se passer sur l'université. Après avoir retrouvé de vieilles connaissances, au moins autant satisfaites de me retour que moi, j'ai voulu réitérer cette expérience éducative en proposant à nouveau ma candidature pour le poste de professeur d'histoire. Et voilà le résultat :
Je suis donc refusé, là où j'ai déjà fait mes preuves. Sachant que mon expérience précédente ne serait en aucun cas la preuve, bonne ou mauvaise, de ma capacité ou non à enseigner dans cette université, j'ai envoyé une candidature purement neutre, du même style que celle que je du faire la dernière fois (et qui, au passage, fut qualifiée de "meilleur CV" de l'époque).
"Propos fallacieux" -> qui cherche donc à nuire et à tromper. Très bien. J'aimerais avoir une explication. Je mets en valeur ma bonne volonté et mon expérience scolaire ? C'est bien trop mon bon ami ! ne soyez pas perfide de la sorte ! Faites de la merde banale, comme tous les autres, et vous serez pris. (
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En revenant ici, tout le monde m'a dit que l'université devenait déserte. Je trouve ça effectivement fort dommage et j'étais prêt à aider ceux qui veulent la voir reprendre des couleurs. Sauf que le problème ici c'est que les gens de bonne volonté comme bibivava23 et ses nombreuses idées de réforme ne sont pas écoutés. Et cela est fort dommage car la merveille qu'est le projet initial de Clément reste inaboutie. Et je crois que cela le restera, du fait de la mauvaise volonté des gens qui gèrent l'université. Chacun a sa vie, j'entends bien. Mais lorsque l'on se propose pour accéder à des responsabilités, il faut s'y tenir, et faire en sorte que le projet pour lequel on travaille aille le plus loin possible. Or, l'université prend l'eau de toute part, tout le monde le constate objectivement, et rien ne se passe. On attend. Je ne vais donc pas partir bêtement comme la dernière fois, mais je vais donc attendre que l'université coule lentement, en prenant un peu de plaisir à parler avec certains.
Je poste ce long message qui n'aura je pense aucune influence sur quoi que ce soit, mais j'avais 10 minutes à tuer alors je le fais.
Merci de vous être donné la peine de me lire. Au mieux vous compatirez avec ma pauvre personne. Au pire vous aurez appris quelques mots de vocabulaire. Bien à vous.
P.S.: Je garderai de cette aventure de bons souvenirs, une belle expérience aussi courte fut-elle, et de bonnes connaissances.